Deux amoureux fervents des chats 
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En l'an II de la Troisième République, 1872, meurt Théophile Gautier, naît Paul Léautaud. A priori, tout les sépare : l'imagination est le maître mot de l'écriture du premier, soucieux du succès de ses œuvres, le réalisme sec caractérise l'œuvre du second, indifférent au devenir de ses productions. Les femmes aiment Gautier qui se fait appeler familièrement Théo, Paul Léautaud se contentera d'une liaison mouvementée, parfois torride, avec Marie Dormoy. L'un est en quelque sorte un dandy qui n'est pas insensible à la notoriété, l'autre une espèce d'ermite dont l'aspect n'est pas toujours soigné, uniquement préoccupé par son art et ses animaux, on pourrait poursuivre la liste. Quel est leur point commun ? L'amour des bêtes, en particulier des chiens et des chats, surtout les chats auxquels il faut adjoindre des rats chez Gautier, une guenon chez Léautaud.
Théophile Gautier (autoportrait) À noter qu'aucun de ses chats ne s'appelle Calliope, la muse de la poésie, représentée sur son tombeau au cimetière Montmartre.
Paul Léautaud ( lithographie par Henri Matisse)